Lors de la réunion du Conseil exécutif qui se déroulera du 10 au 14 juin, une série d’autres mesures seront examinées, prévoyant notamment d’agir à plus grande échelle pour la cryosphère (glace et neige) face aux changements climatiques rapides; de combler les lacunes du réseau mondial d’observation; et d’améliorer la surveillance du climat et les services climatologiques, ainsi que les programmes de météorologie par satellite et de l’espace.
«Nous avons connu la période de 12 mois la plus chaude jamais enregistrée et un rapport récent de l’OMM indique clairement que ce réchauffement sans précédent va probablement se poursuivre dans les cinq années à venir. Fait alarmant, un nouveau rapport américain montre que le dioxyde de carbone s’accumule dans l’atmosphère plus rapidement que jamais, enregistrant une montée en flèche à des niveaux inégalés jusque-là au cours d’une existence humaine. Nous allons dans la mauvaise direction», a déclaré Celeste Saulo, qui a été nommée Secrétaire générale de l’OMM au début de l’année 2024. Comme le dit le Secrétaire général des Nations Unies, «nous jouons à la roulette russe avec notre planète».
«Face aux incidences des changements climatiques et aux phénomènes météorologiques extrêmes de plus en plus fréquents, il devient crucial de bénéficier de Services météorologiques et hydrologiques nationaux solides. Dans le même temps, les avancées rapides des technologies satellitaires, du calcul intensif et de l’intelligence artificielle offrent de nouvelles possibilités passionnantes de mettre à profit la science au service de la société. Nous devons saisir ces possibilités pour relever les défis», a indiqué Celeste Saulo.
«Nous travaillons chaque jour pour appuyer le programme d’adaptation et d’atténuation en faveur du développement durable», a-t-elle déclaré.