Qu’entend-on par services climatologiques?

01 juin 2013

«Le climat, c’est ce qui peut arriver,
le temps, c’est ce qui arrive vraiment»


Par Arame Tall1

Les services climatologiques sont essentiels pour l’adaptation à la variabilité et à l’évolution du climat. L’appui accordé au Cadre mondial des services climatologiques (CMSC), qui a pour but de «consolider la production, l’accessibilité, la fourniture et l’application de services et de prévisions climatologiques à base scientifique» par les 155 nations présentes à la troisième Conférence mondiale sur le climat (2009) en atteste. Le Cadre mondial vise à combler les lacunes existant entre les informations climatologiques produites par les scientifiques et les prestataires de services et les besoins pratiques des utilisateurs finals.

Le plan de mise en oeuvre du CMSC vise à remédier aux insuffisances des services climatologiques à l’appui, initialement, de quatre secteurs sensibles au climat: l’agriculture, la santé, la prévention des catastrophes et l’eau, et en particulier des plus vulnérables de ces secteurs, grâce à la production d’informations et de prévisions climatologiques fondées sur la science et à leur intégration dans la planification, les stratégies et la prise de décisions pratiques. La prestation de services climatologiques performants permet de prendre des décisions tenant compte des éléments climatologiques, ce qui contribue, par exemple, à atténuer l’impact des catastrophes d’origine climatique, à améliorer leur issue en matière de sécurité alimentaire et de santé, à mieux gérer les ressources en eau ou encore à obtenir de meilleurs résultats dans le domaine de la réduction des risques de catastrophes.

À mesure que la notoriété des services climatologiques s’accroit au sein des programmes nationaux, régionaux et mondiaux d’adaptation au climat et d’atténuation des effets du changement climatique, il importe de revoir la définition de ces services et d’envisager les problèmes les plus difficiles en la matière

Comment définir les services climatologiques?

Un service climatologique offre une aide à la décision à partir d’informations sur le climat qui permettent aux particuliers et aux organisations de prendre de meilleures décisions ex ante. Un service climatologique a besoin d’un engagement approprié et itératif pour produire en temps opportun un bulletin compréhensible par les utilisateurs finals, qui les aide à prendre des décisions, à se préparer et à intervenir promptement. Les services climatologiques offerts aux usagers doivent être homogènes et surtout répondre à leurs besoins 2.

Interventions précoces des agriculteurs à diverses échelles temporelles

Exemple choisi dans le secteur de l’agriculture et de la sécurité alimentaire
Exemple choisi dans le secteur de l’agriculture et de la sécurité alimentaire: mesures précoces que peut adopter un agriculteur selon le type de services climatologiques mis à sa disposition à une échelle saisonnière, à moyen terme et à court terme (adapté d’après le modèle d’alertes et d’ interventions précoces du Centre du changement climatique de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge).


Comme le dit un adage célèbre selon lequel «le climat, c’est ce qui peut arriver, le temps, c’est ce qui arrive vraiment», l’information climatologique prépare l’usager aux conditions météorologiques qu’il va effectivement ressentir. Pour la plupart des usagers, le climat et le temps sont interchangeables. Il est donc essentiel que les services climatologiques et météorologiques agissent en tandem de façon à ne pas présenter de discontinuité pour l’utilisateur final. La prestation homogène de services allant du long terme au court terme est essentielle pour garantir une exploitation efficace et cohérente des informations dans divers contextes réels de prise de décisions. Les échelles de temps sont la clef pour comprendre les services climatologiques.


Qui sont les utilisateurs finals?

Le point de vue des utilisateurs finals est essentiel pour adapter les services climatologiques. Les «utilisateurs finals» sont en fait un ensemble hétérogène d’intervenants sur le plan national, sous-national et communautaire. Chaque utilisateur peut tirer un avantage – théorique ou réel – du recours à des services climatologiques.

Toutefois, tous les utilisateurs ne sont pas des utilisateurs finals. Certains destinataires d’informations climatologiques telles que les projections concernant les tendances et les prévisions de divers paramètres climatologiques et météorologiques interprètent, analysent et traitent ces informations à la lumière de connaissances sectorielles afin d’obtenir un service climatologique exploitable, adapté et intégré susceptible d’être offert aux utilisateurs finals. Par exemple, les spécialistes de l’agriculture des ministères de l’agriculture peuvent recevoir des prévisions de précipitations sur 10 jours (informations climatologiques) auxquelles ils ajoutent des informations fondées sur leur connaissance de la saison de croissance pour une région donnée du pays, comme le moment de semer, la phénologie des plantes, etc. (connaissances propres au secteur), afin de produire des bulletins ruraux personnalisés (services climatologiques).

Ces «utilisateurs intermédiaires» sont les partenaires des Services météorologiques et hydrologiques nationaux (SMHN) pour la prestation de services climatologiques. Ils collaborent étroitement avec les prévisionnistes pour obtenir de tels services à partir d’informations sur le climat. Dans la pratique, ce sont les intervenants nationaux chargés de traiter l’information climatologique (entrée) afin de produire des services climatologiques adaptés au secteur (sortie).

Les utilisateurs intermédiaires, coproducteurs de services, sont différents des utilisateurs finals des services climatologiques qui, souvent, ont besoin non pas d’informations et de données sur le climat, mais de services consultatifs ou de produits finis exploitables qu’ils puissent intégrer dans la prise de décisions. Cette catégorie inclut les agriculteurs, les pêcheurs, les collectivités vulnérables, etc., ainsi que les décideurs et les planificateurs sur le plan national, qui ont besoin de produits finis d’information climatologique à longue échéance (projections climatiques).

Cette distinction est importante pour cartographier la communauté des usagers d’un pays donné et pour mettre en place des services climatologiques adaptés aux besoins de la prise de décisions. Dans l’idéal, la chaîne de prestation de services climatologiques inclut les utilisateurs finals tant au début qu’à la fin du processus de production et de prestation. La production de services climatologiques commence par un recensement minutieux des besoins de chaque groupe d’utilisateurs finals pour ensuite croître et se développer grâce à des informations en retour et à une réévaluation des besoins de ces utilisateurs.


Prestation de services climatologiques destinés aux utilisateurs finals

La prestation de services climatologiques adaptés susceptibles d’étayer efficacement la prise de décisions est un impératif sur plusieurs fronts. Elle exige une collaboration multidisciplinaire et transsectorielle et un cadre défini à l’intérieur duquel cette collaboration puisse s’exercer. Nous avons recensé cinq étapes à partir des pratiques exemplaires issues de projets pilotes relatifs aux services climatologiques organisés ces dernières années par l’OMM3 et ses partenaires en vue de mettre en oeuvre le CMSC sur le plan régional et national.

Première étape: Comprendre la demande

Ce qui apparaît comme une étape intuitive – demander aux utilisateurs finals ce dont ils ont besoin – est souvent négligé lors de la phase d’élaboration de mesures visant à offrir des services d’information essentiels à l’appui d’activités locales et/ou nationales de gestion des risques climatiques. Toutefois, la participation des utilisateurs finals à l’évaluation des besoins de leurs services climatologiques est une condition préalable au succès de tout programme national visant à créer une résistance à la variabilité et à l’évolution du climat.

Les besoins des services climatologiques dépendent de légères variations du contexte d’un village à l’autre. Des exemples pris dans la plaine indo-gangétique de l’Inde et dans la région de Kaffrine, au Sénégal, portant sur l’apport d’agricultrices àla conception et à la prestation de services climatologique montrent comment on peut procéder à une évaluation préalable des besoins des agriculteurs en matière de services climatologiques avant la conception des projets en faisant appel à des outils adaptés de recherche participative4. Il convient de cartographier les besoins des agriculteurs en matière d’adaptation et de services climatologiques dans l’ensemble des régions et des secteurs visés.

Pour recenser les besoins des utilisateurs finals, il convient aussi d’évaluer les sources locales d’information. Il faut demander à la collectivité d’inventorier les lacunes en matière d’informations et les besoins. Des projets de services climatologiques lancés dans le nord de la Tanzanie et dans l’ouest du Kenya5 offrent des exemples prometteurs de moyens d’intégrer les indicateurs traditionnels aux techniques scientifiques pour réaliser des prévisions saisonnières.

Suite au recensement des besoins des utilisateurs finals en matière de services climatologiques adaptés au contexte, leur participation constante à la mise en place, à la prestation et à l’évaluation de ces services est essentielle pour garantir qu’ils correspondent aux besoins définis. C’est là le rôle de la plate-forme d’interface utilisateur, qui est l’une des composantes les plus critiques du CMSC.

Deuxième étape: Combler le fossé séparant les spécialistes de la prévision du climat et les experts sectoriels

Il s’agit de la composante la plus problématique de la prestation de services climatologiques. Le manque de rapports entre les SMHN et leurs partenaires essentiels des services techniques nationaux – agriculture, gestion des catastrophes, planification de la santé publique, etc. – entrave les activités d’adaptation de l’information climatologique.

Divers processus de participation ont servi de médiateurs pour les dialogues bilatéraux et permis d’instaurer un partenariat efficace entre les SMHN et les experts du secteur technique sur la base de compétences complémentaires. Ces dialogues, toujours axés sur les besoins des utilisateurs finals, ont confronté les prévisionnistes à des planificateurs et à des administrateurs spécialisés dans des secteurs vulnérables au climat afin de déterminer comment ils peuvent oeuvrer de concert. Ainsi, on a créé des groupes de travail pluridisciplinaires et des cadres nationaux pour la mise en place commune de services climatologiques. Toutefois, leur nombre est limité et il en faut beaucoup plus.

Les ateliers sur les alertes précoces conduisant à des actions précoces organisés en Afrique de 2009 à 2012 (voir Tall et al., à paraître6) donnent un bon exemple d’une approche participative. Ces ateliers ont réuni des représentants de collectivités vulnérables, de services techniques de secteurs sensibles au climat, des intermédiaires en matière de communications et des prévisionnistes pour des dialogues nationaux qui ont permis de recenser les besoins et de concevoir en commun des services d’intervention. En faisant appel à des jeux participatifs ou fondés sur des scénarios, les organisateurs de ces ateliers ont encouragé les collectivités et les experts à chercher ensemble des solutions et des moyens d’aider les utilisateurs finals à gérer les risques climatiques. En facilitant les débats, on crée une atmosphère d’ouverture et de confiance permettant à tous les participants d’être suffisamment à l’aise et en sécurité pour partager et analyser les expériences d’autrui.

Ces jeux servent également à former des intermédiaires, qui peuvent continuer à les employer dans des collectivités vulnérables pour faciliter la traduction d’informations complexes et souvent techniques sur le climat dans une présentation facile à comprendre. Cela est particulièrement important du fait que les intermédiaires travaillent souvent dans des collectivités où les constructions socioculturelles risquent de poser un problème important (voir May et Tall, 20137). Ce rapport de confiance est essentiel pour la prestation de services climatologiques efficaces.

Echange
Exemples d’outils participatifs concernant des pratiques exemplaires utilisés dans le cadre d’un atelier d’échange participatif (Source: May et Tall, 2013).


En 2012, le Bureau du CMSC a lancé en Afrique de l’Ouest une série de quatre projets pilotes visant à recenser les éléments critiques de la création de cadres nationaux destinés aux services climatologiques des utilisateurs les plus vulnérables. Ainsi, les services météorologiques du Burkina Faso, du Tchad, du Mali et du Niger ont cartographié les intervenants sur le plan national et pris contact avec les principales parties prenantes et avec les utilisateurs possibles de tous les secteurs sensibles au climat de leur pays. Ont suivi des ateliers nationaux sur les services climatologiques où a été établi un dialogue entre prestataires et utilisateurs de ces services au sujet des mécanismes institutionnels permettant de créer un cadre durable pour les services en question. Leur interaction a donné naissance à une chaîne nationale de communication à propos des services climatologiques, liant la climatologie et les informations sur les alertes précoces aux services techniques des secteurs sensibles au climat afin de produire des services climatologiques ciblés, liés eux-mêmes aux utilisateurs finals locaux et aux collectivités les plus vulnérables. Cette chaîne comprend des moyens intégrés d’obtenir des informations en retour des utilisateurs finals pour affiner constamment le développement des services climatologiques. Il est à espérer que ces cadres nationaux permettront de surmonter les obstacles qui s’opposent à l’accès aux informations climatologiques et à l’exploitation de ces informations. Le Bureau du CMSC a pour but de reproduire les projets pilotes d’Afrique de l’Ouest dans d’autres régions8.

Les expériences évoquées ci-dessus soulignent la nécessité d’un dialogue face à face pour combler les lacunes existant entre les prévisionnistes et les représentants d’autres secteurs. Il convient toutefois de modérer le processus et de l’intégrer dynamiquement dans les activités de création de services climatologiques destinés aux utilisateurs finals. Pour que l’interaction soit durable, tous les grands acteurs de la chaîne de ces services doivent s’entretenir et convenir de rôles et de responsabilités clairement définis en ce qui concerne la création, la transmission et la prestation de services climatologiques destinés aux utilisateurs finals.

Troisième étape: Produire en commun des services climatologiques répondant aux besoins des utilisateurs finals en la matière

La grande étape suivante est la production de prévisions climatiques et la mise en place de services consultatifs répondant aux besoins des utilisateurs finals. Dans le secteur de la sécurité alimentaire, par exemple, la production de bulletins agroclimatiques adaptés répondant aux besoins des agriculteurs en matière de prise de décisions nécessite les phases suivantes:

• Réduire l’échelle des informations climatologiques existantes pour obtenir des détails locaux et tenir compte des échelles géographiques;

• Ajouter une valeur aux informations climatologiques en les complétant par des connaissances concernant par exemple les pratiques agricoles et agropastorales à adopter pour contrecarrer les incidences prévues des anomalies climatiques9;

• Créer des ensembles de produits consultatifs adaptés aux besoins dans des cadres intégrés établis pour la production de services climatologiques (par exemple des équipes pluridisciplinaires d’experts du climat, de l’agriculture, des sols, des parasites, de l’eau, des semences et de la vulgarisation agricole).

Le lecteur trouvera des exemples dans l’article de la FAO intitulé Localizing Climate Information Products and Services for Agriculture, qui présente une série d’études de cas choisies dans le secteur agricole.

Quatrième étape: Communiquer pour atteindre la dernière ligne droite

Il est essentiel de veiller à ce que le produit consultatif final soit communiqué effectivement et efficacement. Il convient d’évaluer les moyens de transmission pour que les collectivités vulnérables et les planificateurs nationaux bénéficient des services de soutien climatique qui leur sont destinés. Il existe de nombreuses possibilités: radio rurale, SMS, messages vocaux enregistrés, panneaux d’affichage agrométéorologique disposés à des endroits stratégiques, etc. La présentation doit être adaptée aux besoins locaux. Par exemple, les alertes radio destinées aux agriculteurs doivent être diffusées lorsqu’ils sont en mesure de les entendre, dans la langue locale et de façon à les informer des activités agricoles en cours.

Il existe deux moyens importants d’atteindre les collectivités rurales éloignées et de leur permettre de communiquer des informations en retour aux prestataires:

• Les plates-formes d’information et de communication telles que les SMS et les messages vocaux;

• Les partenariats avec d’autres intermédiaires – professionnels des communications avec les médias, organisations non gouvernementales, organisations communautaires, associations féminines – pour établir le lien manquant entre les collectivités menacées et les prévisionnistes.

Cinquième étape: Évaluations et réévaluations

Enfin, chose la plus importante, il convient de déterminer constamment si les services offerts correspondent aux besoins locaux pendant toute la durée du programme de services climatologiques.

Les outils de recherche sur les actions participatives sont essentiels pour que, par exemple, les agriculteurs apprennent des choses et innovent lorsqu’ils adaptent les informations climatologiques et agricoles disponibles à leurs besoins. Lors du projet de la région de Kaffrine, par exemple, les agriculteurs ont proposé des moyens nouveaux et plus efficaces d’atteindre les agricultrices en envoyant des SMS en wolof sur les téléphones portables de leurs enfants ou en diffusant des messages à l’endroit des puits où elles se réunissent tous les matins pour puiser de l’eau. De même, les agriculteurs interrogés par le Service consultatif intégré indien d’agrométéorologie (IAAS), le plus important dans son genre qui existe au monde, ont proposé que des panneaux d’affichage agrométéorologiques présentent des messages dans la langue locale au niveau d’avant-postes stratégiques de leurs villages où ils pourront les lire en vaquant à leurs occupations quotidiennes.

Ainsi, des réévaluations des besoins en matière de services climatologiques servent de prétexte pour ouvrir des espaces de triples boucles itératives en vue d’une formation aboutissant à la conception de produits et d’un apprentissage social permettant une élaboration commune et une adaptation plus efficaces des services afin de répondre aux besoins essentiels des utilisateurs finals en matière d’information10.

Focalisation sur les besoins des éléments les plus vulnérables

L’un des objectifs transsectoriels des cinq étapes évoquées ci-dessus est la focalisation sur les besoins des éléments les plus vulnérables. Il est relativement facile d’élargir les services climatologiques aux millions d’agriculteurs d’un pays, mais il en va autrement si l’on veut atteindre les sujets les plus vulnérables, qui ont tendance à manquer de ressources, qui sont souvent des femmes et des groupes marginalisés, gênés par les limites invisibles des normes socioculturelles de leurs collectivités. C’est pourquoi il importe de cibler précisément ces sous-groupes lors des diverses étapes de la conception et de la mise en oeuvre de programmes intéressant les services climatologiques nationaux.

La démarche de bout en bout présentée ici permet de progresser dans la voie d’une prestation ciblée de services climatologiques. Pris ensemble, les cinq éléments d’une pratique exemplaire définissent un projet novateur réalisable visant à établir un cadre intégré pour la création, la diffusion et l’évaluation de services climatologiques.

Cet enjeu sur plusieurs fronts va exiger un travail pluridisciplinaire concerté pour offrir aux collectivités menacées des informations climatologiques et des services consultatifs leur permettant d’améliorer leurs décisions dans le contexte de la variabilité et de l’évolution du climat. L’étape la plus difficile consistera à combler les lacunes existant entre les spécialistes de la prévision du climat et les experts sectoriels en vue de passer de l’information climatologique à des services climatologiques accessibles. À cette fin, les projets pilotes du CMSC en Afrique de l’Ouest offrent un modèle pour des initiatives à venir.

Il est urgent d’aider les pays concernés à définir des cadres pour leurs services climatologiques. Indépendamment du modèle adopté, l’information climatologique va devoir être personnalisée et présentée de façon appropriée pour répondre aux besoins des utilisateurs finals dans tous les secteurs sensibles au climat. Dans un monde où l’accroissement de la variabilité et de l’incertitude du climat est considéré comme une conséquence grave du changement climatique, il est urgent d’offrir aux planificateurs et aux collectivités les plus vulnérables des informations et des bulletins climatologiques et météorologiques permettant de prévoir les chocs et les fluctuations liés au climat.

 

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1 Vice-Présidente de la Commission des systèmes de base de l’OMM, Présidente du Groupe de coordination intercommissions pour le WIGOS et Directrice adjointe par intérim (systèmes et services d’information) au Service météorologique australien.

2 Hellmuth M.E., Mason S.J., Vaughan C., van Aalst M.K. et Choularton R. (sous la direction de), 2011. A Better Climate for Disaster Risk Management. Institut international de recherche sur le climat et la société (IRI), Université Columbia, New York, États-Unis d’Amérique.

3 L’OMM pilote des ateliers nationaux au Burkina Faso, au Tchad, au Mali et au Niger à l’appui de la création de cadres pour les services climatologiques nationaux. On trouvera davantage de renseignements à l’adresse www.wmo.int/pages/gfcs/ office/Dialogue_SE1.php.

4 Voir «Identifying farmer’s information needs to manage production risk in the Indo Gangetic Plains of India» et «Communicating climate services to three target communities in Kaffrine (Sénégal)». On trouvera de plus amples renseignements à l’adresse suivante: http://scalingup.iri.columbia.edu/.

5 Voir «Promoting Integration of Indigenous Knowledge and Scientific weather and climate forecasting for risk management under a changing climate in Lushoto District, Tanzania» et «Integrating Indigenous Knowledge in Climate Risk Management in support of Community Based Adaptation in Nyangi, Western Kenya». On trouvera de plus amples renseignements à l’adresse suivante: http://scalingup.iri.columbia.edu/.

6 Tall, A., P. Suarez, H. Virji, J. Padgham, Ait-Chellouche, Y., Elliott, W., F. Lucio, Visman, E. et Kniveton, D., «Bridging the Gap between Climate scientists & Communities at risk in Africa: Learning from practice through National ‘Early Warning > Early Action’ Workshops».

7 Sumiko May et Arame Tall, 2013, «Developing a methodology for the communication of climate services at scale through intermediaries in Africa and South Asia - White paper for the CCAFS Expert Workshop on Climate Services, 12–14 juin 2013, Nairobi, Kenya». Disponible en ligne à l’adresse suivante: http://www.ccafs.cgiar.org/fr.

8 Ce jeu et d’autres sont présentés à l’adresse http://petlabparsons.edu/redCrossite/.

9 On trouvera un exemple d’adjonction d’une valeur dans la réalité dans le cas d’une pratique exemplaire sous le titre «Testing the Design and Communication of Downscaled Probabilistic Seasonal Forecast & Evaluating their Impacts at Wote (eastern Kenya)». On trouvera de plus amples renseignements sur ce cas à l’adresse suivante: http://scalingup.iri.columbia.edu/.

10 Voir «CGIAR Climate Change, Agriculture and Food Security (CCAFS) Climate Change and Social Learning Strategy», avril 2013, disponible à l’adresse suivante: http://ccafs.cgiar.org/ fr/climate_change_and_sociale_learning #.UjA1p_CK8g8.

 
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